[Amandine]

Introduction à l’analyse d’oeuvres1er projet choisis –
“Hors-Champs” de Ivana Muller _
Il s’agit d’un projet performance dans lequel très clairement le public est impliqué puisqu’il réalise la performance en étant acteur de cette installation. Cette installation de tentes qui créées une sorte de “colonie” est mise en place dans le but de générer du lien par le biais de cette performance. Initialement, à la mise en place pour la première fois de ce projet, il s’accordait avec le concept du lieu étant donné que c’était pour un évènement “carte blanche” ensuite l’objet tente est présenté comme quelque chose que l’on voit aussi bien en vacances dans des camping, que lors de camping sauvage random, que lors d’évènement type festival, que tous les jours au coin de nos rues. Donc finalement, l’objet est bien choisis car il permet sa mise en place partout et en plus de cela, il est quelque part à SA place partout puisqu’elle n’en a pas UNE seule prédéfinie. L’artiste a ajouté un script à l’intérieur des tentes, que les spectateurs devenus acteurs doivent lire. C’est ce qui générera un lien finalement entre les deux personnes. Initialement le script est là, mais l’exercice lui-même rendra le scenario unique finalement, de part les interactions qui vont se créer simplement de façon spontanée et brute.

2eme projet choisis – “Slow walk” – Rosas _
Il s’agit d’une déambulation, encore une fois le spectateur est acteur puisqu’il est invité à réaliser cette expérience de ralentir sa marche afin de prendre le temps, prendre le temps du lieu. Une marche méditative qui invite à mon sens à la contemplation du lieu, de soi même, des autres avec qui se crée un instant éphémère et intense.
Le titre permet de déduire le propos de l’œuvre.
L’œuvre s’invite dans n’importe quel lieu puisqu’il s’agit plus d’une attitude à adopter et d’y observer les différents effets. Il s’agit en fait d’être dans le présent, dans l’instant. Aucun élément n’est ajouté par l’artiste, c’est une expérience qui doit se faire sans artifice avec les simples éléments présents sur le lieu. et chaque expérience est unique. L’œuvre étant l’expérience en elle-même, je pense que le rapport entre spectateur et participant est abstrait et peu visible mise à part par la personne qui réalise l’expérience en aiguisant ses sens et en étant dans l’observation de son environnement et ses composantes.

[Amandine]

Je définirais au sein d’une ville la place comme espace public, à mon sens elle est un lieu à la fois de passage et en même temps d’arrêt, un lieu vide de construction ou propice à l’installation et donc à la rencontre. La place, et aussi la rue au sens large ont la capacité de réunir un panel très large de personnes, tout âge, tout horizons, tout genre. Il est à mon sens l’espace le plus propice à la rencontre.
Dans un second temps je choisirais la nature comme espace public. Lieu vaste encore une fois, mais accessible à tous, et ouverts à beaucoup de possible. Ces lieux offrent le pouvoir de la rencontre entre les individus mais aussi de la rencontre et la communion avec l’environnement. Souvent au sein d’un lieu on oublie qu’on fait partie d’un tout, je trouve que les environnements naturels nous le rappel. Parfois nous y trouvons des installations qui révèlent le lieu, et qui nous pousse à la fois au lien avec soi-même, mais aussi au lien avec l’installation, un lien avec le lieu et enfin un lien entre les personnes qui partagent ce même espace.

Pour moi l’espace public serait donc un lieu d’accueil accessible à tous, où se crée un lien, un échange, une rencontre, quelque soit les intervenants.

[Amandine]

Bonjour à tous,

je m’appelle Amandine et je vais vous partager les travaux du Collectif “Bruit du Frigo” qui sont basés à Bordeaux, et qui interviennent dans toute la France et à l’étranger. Ils agissent en temps que médiateur lors de transformation urbaine au sein d’un milieu avec les habitants de ce même lieu afin qu’ils participent et donc deviennent acteur de cette transition.
Ils ont également mis en place “les refuges périurbains” autour de Bordeaux, il s’agit de micro architectures misent en place dans lesquels nous pouvons passer gratuitement une nuit. Ces installations invitent à la découverte de ce paysage périphérique en emprunter des sentiers de randonnée qui viennent redonner une place d’acteurs en quelques sorte à des zones en friches initialement, mais qui composent malgré tout le paysage bordelais.

Voici leur site : https://bruitdufrigo.com/

Bonne lecture!
Et merci à chacun pour les post précédents qui élargissent nos horizons 🙂

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