Cohabitations et conflits d’usage

Publié le 27 mai 2024 dans

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L’adage « la liberté des un.e.s s’arrête là où commence celle des autres » induit une mise en concurrence des libertés. Cette idée restreint la pensée d’un espace partagé et pose l’interdit et l’obligation en soubassements de la vie commune. L’adage détourné « la liberté des un.e.s commence là où commence celle des autres » pose au contraire l’interdépendance de nos libertés et réaffirme les droits comme principes plutôt que comme exceptions. Plutôt que de chercher à faire cesser les usages avec des intentions de « tranquillité » ou de « sécurité », comment l’acteur public peut-il préférer l’exigence de la démocratie à la neutralisation de l’espace public ? Peu d’espaces permettent aux personnes de se rencontrer et de débattre, si ce n’est lorsque les conflits sont déjà cristallisés. Cohabiter demande de pouvoir se parler, de s’organiser et de questionner ensemble les règles de vie commune.